

« Un pouvoir d’attraction, pour ne pas dire de séduction, quasi irrésistible » Jazz Magazine
« C’est le triomphe de l’impressionnisme du mouvement et de l’esprit moderne » Classica
« Un charme ambiant et un raffinement peu commun, c’est assez impressionnant » Sortiz.com
«Le disque d’un chasseur de songes, qui capture dans ses filets des moments poétiques dérobés à un monde intérieur fertile» Les Inrockuptibles
«De la pure poésie» L’Humanité
« Ce jeu aux limites entraîne l’auditeur dans une dimension où tout s’estompe, où chaque instrument semble se substituer à un autre dans un souffle, un frôlement entêtant » Citizen Jazz.com
« Du jazz serein et lumineux, qui n’a pas besoin d’un nombre incalculable d’écoutes pour vous donner le sourire » Progressia.net
« Un superbe et étonnant Ovni » Qobuz.com
« Une pépite » Julien Delli Fiori / France Inter
« Dès l’intro de Dreamseekers, on est séduit par la très belle sonorité du violon de Frédéric Norel. Puis le charme d’un climat onirique nous emporte » Jazzman
« Les atmosphères ainsi générées, les orchestrations méticuleuses, la beauté de ces musiques rêvées sont superbes » Prestige audio video
« Frédéric Norel met le temps en suspension et expose avec tact et beaucoup de sentiment, sa vision du beau. Celle qu’il nous livre est ici d’une magie parfois bouleversante » Les dernières nouvelle du jazz

Melisse 2009
Alexandra Grimal (as), Jean-Marc Folz (cl), Frederic Norel (vl), Menjamin Moussay ( claviers), Arnaud Cuisinier (cb)
Fréderic Norel est un violoniste encore peu connu dans le milieu de jazz. Ceux qui en suivent l’actualité et plus particulièrement ceux qui s’intéressent à la scène Strasbourgeoise, n’ont pu manquer de remarquer ses interventions dans la formidable formation de Bernard Strubber aux côtés de Eric Echampard, de Bruno Chevillon ou encore de Benjamin Moussay. Les autres l’avaient certainement un peu perdu de vue. Il est vrai que son travail a prit ces dernières années une direction qui l’a amené à travailler plus sur des univers périphériques et notamment sur les musiques de films et de théâtre. Un album paru chez Melisse (le label d’Edouard Ferlet sur lequel on doit le très beau L’Echarpe d’Iris) ainsi qu’une page entière dans les Inrocks cet été devraient suffire à le propulser largement sur le devant de la scène. Car avec « Dreamseekers », le violoniste réalise ici un rêve, au sens propre comme au figuré. L’univers de Fréderic Norel est en effet aussi onirique que narratif. Un univers sans batterie ni percussuions, évanescent et poétique où les musiciens semblent dialoguer en toute intimité sur les tramages sonores fabriqués par Benjamin Moussay. Alexandra Grimal et Jean-marc Folz brodent ainsi un discours d’une incroyable finesse. Tel un voile de mousseline enveloppant cet album dans une vague rêverie les arrangements sont d’une grande subtilité et d’une profonde richesse derrière l’apparente facilité de la trame. Parfois inspiré par la musique classique (on pense parfois à Malher parfois à Gorecki Inconscients) ; a musique de Frederic Norel reflète avant tout une conception très personnelle de la beauté telle qu’en rêve. Et même si quelques thèmes tombent parfois dans quelques errances (le presage de Fanny, un peu kitsh), c’est pour mieux permettre à Alexandra Grimal (dont le jeu est d’une immense richesse tout en sensibilité subtiles) ou à Jean-marc Folz (impressionnant dans l’expression profonde) de s’épancher avec une immense réserve et une infinie pudeur ( Un homme contre une femme). Le temps et l’espace sont des notions qui deviennent très relatives dans cet album qui interroge notre imaginaire (Naissances) et nous parle directement au cœur. Loin, bien bien loin des échappées rock et jazz à la Zappa de Bernard Strubber, Fréderic Norel met le temps en suspension (Les Neiges éternelles) et expose avec tact et beaucoup de sentiment, sa vision du beau. Celle qu’il nous livre est ici d’une magie parfois bouleversante.
Jean-Marc Gelin